S'il décide d'embaucher, l'entrepreneur franchit une étape dans la vie de son entreprise car il devient employeur. Ce statut l'engage dans un cadre juridique, avec des formalités à respecter et des obligations à assumer.
Voici les principales démarches et actions à anticiper.
Avant toute prise de poste, l'employeur doit déclarer le salarié. Cette déclaration est réalisée au moyen de la déclaration préalable à l'embauche (DPAE) et doit intervenir au plus tôt dans les 8 jours précédant l'embauche et au plus tard le jour de la prise de poste.
Elle permet d'informer les organismes sociaux de l'arrivée d'un salarié et d'ouvrir ses droits à la protection sociale.
Afin de formaliser la relation de travail, l'employeur doit remettre au salarié un contrat de travail.
Ce contrat peut être à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD).
L'employeur doit remettre au salarié un ou plusieurs documents écrits contenant les informations principales relatives à la relation de travail. Le délai de communication varie suivant la nature des informations.
Pour en savoir plus sur la nature des informations et les délais de communication, consultez cette pagesur le site du code du travail numérique.
Chaque salarié nouvellement embauché doit être inscrit sur le registre unique du personnel.
La tenue de ce registre est obligatoire dès le 1er salarié embauché.
Ce document détaille l'historique des entrées et sorties des salariés dans l'entreprise.
L'employeur a l'obligation d'affilier ses salariés aux régimes de retraites complémentaires de l'Agirc-Arrco.
Cette affiliation s'effectue par la transmission unique et dématérialisée de la déclaration sociale nominative (DSN) à l'ensemble des organismes qui gèrent la protection sociale des salariés.
Dans les 3 mois suivant sa prise de poste, tout salarié nouvellement recruté doit bénéficier d'une visite d'information et de prévention organisée par l'employeur et réalisée par l'un des professionnels de la médecine du travail.
L'employeur doit également garantir un environnement de travail sécurisé et prévenir les risques professionnels.
Pour cela, il doit notamment informer et former le salarié à la sécurité, et mettre à jour le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP).
L'employeur doit appliquer la convention collective dont relève l'activité principale exercée par l'entreprise. L'intitulé de la convention collective doit figurer sur le bulletin de paie.
À noter
Le code du travail fixe les règles générales applicables aux relations de travail entre employeurs et salariés. Les conventions et accords, négociés par les partenaires sociaux, viennent compléter ce cadre légal.
Un réparateur de matériels de travaux publics doit appliquer laConvention collective nationale de la métallurgie(IDCC 3248) ou la Convention collective nationale métropolitaine des entreprises de la maintenance, distribution et location de matériels agricoles, de travaux publics, de bâtiment, de manutention, de motoculture de plaisance et activités connexes, dite SDLM (IDCC 1404).
Un simulateur permet de rechercher sa convention collective avec le nom de l'entreprise ou son numéro Siret :
À noter
Pour obtenir des réponses personnalisées sur différentes thématiques (salaires, temps de travail, congés et repos, etc.) en fonction de la convention collective, consultez le site Code du travail numérique.